
About
Après une thèse soutenue en 1999 à l’université de Montpellier sur la caractérisation phénotypique et l’origine des cellules M intestinales, suivie d’un postdoctorat consacré à la biologie des cellules dendritiques, j’ai été recruté en 2002 comme chercheur CNRS au Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CIML) où J’ai récemment pris la responsabilité scientifique de la plateforme d’imagerie Imagimm. Au sein de cette plateforme, je suis particulièrement impliqué dans les approches de microscopie confocale spectrale.
Depuis 2008, j’ai développé une thématique de recherche centrée sur le rôle des phagocytes des plaques de Peyer dans l’immunité intestinale. Réparties le long de l’intestin grêle, les plaques de Peyer constituent des sites sentinelles et inducteurs majeurs de cette immunité. Leur capacité à discriminer les agents pathogènes de la grande majorité des antigènes inoffensifs issus du microbiote et de l’alimentation repose sur un réseau complexe de phagocytes. Nous avons mené une caractérisation approfondie de ce système phagocytaire, en décrivant l’identité, le phénotype, le profil transcriptionnel, l’origine et la localisation des populations de cellules dendritiques et de macrophages (Arroyo Portilla et al., 2023; Bonnardel et al., 2015; Bonnardel et al., 2017; Da Silva et al., 2017). Nous avons également étudié certaines de leurs fonctions clés, telles que la capture d’antigènes, les mécanismes de défense innée et la présentation antigénique (Lelouard et al., 2010 : Lelouard et al., 2012 ; Bonnardel et al., 2015 ; Wagner et al ; 2020).
Nos travaux ont notamment mis en évidence une nouvelle population de cellules dendritiques dérivées des monocytes, les LysoDCs, caractérisées par une forte expression de l’agent antibactérien lysozyme et par une capacité accrue de capture des bactéries entéropathogéniques (Lelouard et al., 2010). Absentes des villosités intestinales, les LysoDCs se localisent essentiellement dans la région sous-épithéliale des plaques de Peyer, où elles projettent des dendrites à travers des pores transcellulaires formés spécifiquement par les cellules M pour échantillonner directement le contenu de la lumière intestinale (Lelouard et al, 2012). Leur capacité à capturer les antigènes de la lumière intestinale mais aussi à initier une réponse lymphocytaire T (Bonnardel et al., 2015 ; Wagner et al ; 2020) font des LysoDCs une cible de choix pour la vaccination orale. Plus récemment, nous avons élucidé les voies de différenciation, de maturation et d’activation par des adjuvants des LysoDCs, ainsi que des autres sous-populations de cellules dendritiques (Arroyo Portilla et al., 2023; Wagner et al., 2020).
Nos recherches actuelles se concentrent sur l’identification des précurseurs sanguins et des facteurs trophiques régulant la survie et la différenciation des LysoDCs (projet ANR LysoDiff), ainsi que sur la mise en place de l’immunité intestinale dans les plaques de Peyer au moment du sevrage.
Projects
Project: ICARO Current acellular vaccines are mostly effective against extracellular pathogens, but fail to induce a response […]


Project: PPTuft This project coordinated by Philippe Jay (IGF, Montpellier) in partnership with our team aims to determine the […]

Our health depends on a delicate balance between immune defense against pathogens and tolerance to […]

