
À propos
J’ai obtenu un master en physique des systèmes complexes à l’université Pierre et Marie Curie Paris 6 (aujourd’hui Université Sorbonne). Au cours de mon doctorat à l’Institut Pasteur, j’ai étudié la motilité bactérienne dans des gradients de chimioattractants sous la supervision de Massimo Vergassola. J’ai ensuite commencé à étudier la biologie des lymphocytes T pendant mon post-doctorat avec Grégoire Altan-Bonnet à l’Institut Sloan Kettering. Depuis que j’ai rejoint le CIML, j’étudie les mécanismes moléculaires à l’œuvre lors de l’activation des lymphocytes T. Au CIML, j’ai d’abord fait partie de l’équipe dirigée par Bernard et Marie Malissen avant de rejoindre l’équipe de Romain Roncagalli.
L’activation des lymphocytes T fait suite à la reconnaissance d’un antigène par leur TCR (récepteur des lymphocytes T). L’interaction entre l’antigène et le TCR donne lieu à une cascade de signalisation complexe impliquant de nombreux événements moléculaires, tels que des modifications post-traductionnelles ou des interactions entre protéines. Ceci entraîne l’activation des lymphocytes T, qui prolifèrent et acquièrent des fonctions effectrices permettant l’élimination de l’antigène. Je m’intéresse à l’identification exhaustive des différents événements impliqués dans l’activation des lymphocytes T. Pour ce faire, j’utilise souvent des approches basées sur la spectrométrie de masse. L’un de mes objectifs est également de déterminer les fonctions de ces différents événements dans le processus d’activation des lymphocytes T dans l’espoir de pouvoir contrôler certaines de leurs propriétés nocives ou bénéfiques dans les réponses antitumorales ou lors de maladies auto-immunes. Je m’intéresse également tout particulièrement à la manière dont les lymphocytes T sont capables de répondre à une petite quantité d’antigènes agonistes tout en restant insensibles à une grande quantité d’antigènes de moindre affinité. Je cherche ainsi à identifier les événements moléculaires impliqués dans ce processus de discrimination antigénique, dont la dérégulation peut être pathologique.